façade

Quel diagnostic préalable ?

Avant de retenir une solution, il faut regarder les dégradations apparentes et l’état du support. Un diagnostic préalable est donc nécessaire. La porosité éventuelle du support, des fissurations à des points singuliers (acrotères, balcons, planchers), la carbonatation du béton (épaufrures, poussée des fers) sont des points à regarder.

Comment choisir…?

Les peintures

Deux familles de peintures peuvent être utilisées en ravalement : organiques ou minérales (voir tableau). Parfois, sur un même chantier, plusieurs solutions peuvent être retenues.

Les peintures minérales

Les peintures minérales possèdent une microporosité naturelle mais pas de souplesse. Leur coefficient de perméabilité à la vapeur est supérieur à celui de la paroi. Toutefois, appliquer un revêtement microporeux sur un ancien fond bloqué ne sert à rien.

Toutes les peintures peuvent être appliquées sur elles-mêmes ou sur un support nu. Mais une chaux ne peut s’appliquer sur un silicate. A contrario, un silicate convient sur une ancienne peinture à la chaux. Mais chaux et silicate ne peuvent être employés sur un revêtement organique. Dans ce cas, le décapage doit être complet (norme Afnor NF T 30-808).

Les peintures organiques

Les peintures organiques peuvent être employées sur n’importe quel support, à condition qu’il soit préparé.

Leur classification est réalisée à l’aide d’une lettre « D » associée à un chiffre de 1 à 3. La catégorie D1 regroupe les produits qui ne modifient pas l’aspect du support : par exemple, les hydrofuges qui limitent l’encrassement du béton. La catégorie D2 regroupe les peintures à film mince qui colore le béton et cache le fond. Il s’agit des émulsions acryliques ou vinyliques, des peintures à base de pliolite, des peintures aux siloxanes et des peintures minérales. La catégorie D3 est constituée de produits plus épais, appliqués à raison de 1 à 5 kg/m2, tels les crépis talochés ou grésés, destinés à masquer des désordres comme le faïençage concernant la superficie de l’enduit.

Les revêtements imperméabilité

Ces produits techniques, classés de I1 à I4, sont formulés pour être très souples et imperméables à la pluie. Leur classement dépend de leur degré de résistance à la fissuration (voir tableau). Les produits classés I1 conviennent à des microfissurations comprises entre 0 et 2/10 mm, et ceux classés I2, à des fissurations de 5/10 mm. Les revêtements classés I3 et I4 conviennent à des fissures de respectivement 1 et 2 mm, susceptibles d’évoluer.

Quels délais de garantie ?

Une peinture décorative est associée à une garantie légale de bon fonctionnement de 2 ans. Dans le cas d’un traitement d’imperméabilisation de façade, comme la fonction est technique (assurer le clos), la garantie est décennale. D’une façon générale, une peinture ne peut pas faire l’objet d’une garantie de 10 ans.

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